Un présumé cas de viol avait suscité d’encre et de salive dans la commune rurale de Konah, préfecture de Tougué. L’acte s’est passé dans la nuit du jeudi au vendredi, 15 octobre dernier alors que selon la présumée victime, elle était en partance pour une soirée dansante avant de croiser son présumé violeur qui serait son ex-amant. Selon nos informations, ce dernier avait été mis aux arrêts ainsi que deux autres jeunes qui étaient accusés de complicité. Aux dernières nouvelles, nous apprenons que ces trois présumés viennent d’être relâchés par le maire de la commune rurale de Konah, qui a été accusé par la présumée victime de vouloir étouffer l’affaire moyennant quelques choses de la part de la famille du présumé accusé principal. Rapporte le correspondant de guineeconstat.com basé dans la préfecture de Labé.
Joint au téléphone, c’est le maire de la commune rurale de Konah qui rejette toutes les accusations portées contre sa personne par la présumée victime, qui nous a confirmé la libération de l’accusé principal 《la fille qui dit avoir été violée suivait ses traitements au centre de santé de Konah mais elle est sortie du centre, on lui avait prescrit une ordonnance de vingt mille francs guinéens et j’ai fait appel à son papa qui est venu payer l’ordonnance, la fille a pris les produits et c’est le chef du centre de santé qui l’a ordonné de rentre chez elle. Mais bien avant qu’elle ne rentre on a demandé si elle n’avait pas perdue des objets au moment des faits, et sa grand-mère nous a répondue qu’elle avait perdue un téléphone android, mais heureusement sa maman a démentie cela et nous a dit que c’est un petit téléphone que elle-même a acheté à 130.000 GNF à sa fille, et nous avons réussi à retrouver ce téléphone, je l’ai remis au président du district de Parawii qui les a rendu le téléphone. J’ai donc décidé de remettre le jeune en liberté pour qu’il puisse aller poursuivre ses études à l’école de la santé communautaire de Labé car en conclusion, il n’y’a pas eu de viol》, explique Elhadj Abdoulaye Diallo.
Le service de l’action sociale de la préfecture de Tougué s’est également intéressé à ce présumé cas de viol 《selon ce que nous avons noter dans cette affaire, la fille sortait déjà avec ce jeune mais elle lui a quitté au profit d’un autre jeune qui serait de Kambaya (Tougué), et quand il sont venus à la soirée dansante, l’ex-copin de la fille n’a pas pu résister face à sa jalousie et il se sont mis à se disputer et il a tabasser la fille. Cinq jours après, moi-même je me suis rendu au centre de santé de Konah pour m’entretenir avec le responsable du centre car c’est à lui de nous révéler ses constatations pour nous confirmer si il y’a eu viol ou pas, il m’a donc fait savoir qu’il ne peut pas me confirmer qu’il y’a eu viol, même si la fille est déjà déflorée mais c’est pas récent car les résultats de ses analyses ne l’ont pas prouvé. Je ne peux pas comprendre que le jeune ait été libéré, car d’une manière ou d’une autre il y’a viol sur la fille, qu’il soit sexuel ou physique》, précise Thierno Koudjaï, chargé des questions de l’enfance à la direction préfectorale de l’action sociale de Tougué.
Il faut noter que les deux présumés complices ont quant à eux, été libérés au lendemain de leur arrestation.
Guineeconstat.com Labé THIERNO OUMAR DIALLO