L’indignation des travailleurs du port autonome de Conakry et surtout l’empêchement de la tenue de l’assemblée générale de l’unité syndicale des travailleurs portuaire a été l’un des thèmes dévéloppés par nos cofrères d’Espace Fm dans l’émission « Les Grandes Gueules » de ce mardi 11 septembre 2018. C’était hier lundi, dans les locaux du port, que cette assemblée devrait se tenir qui finalement a été empêché par agents de forces de l’ordre avec des jets de gaz lacrymogènes et des bastonnades.
Dans une conversation téléphonique , Check Touré membre du bureau syndical des travailleurs portuaires a expliqué les circonstances de ce comportement des agents de forces de l’ordre. «Suite à notre entretien avec le médiateur de la République, on avait convoqué une assemblée générale pour faire la restitution aux travailleurs. Donc, suite à cette restitution, à notre fort étonnement nous avons trouvé des jets de gaz lacrymogènes. Tout le monde a été gazé à l’intérieur comme à l’extérieur du port. Les forces de l’ordre sont rentrés dans les bureaux, ils ont envahit les bureaux, ils ont gazé tout le monde dans les bureaux. Il y a eu même des tentatives de viols. Au cour d’un viol d’un gendarme sur une fille, un de nos amis était entrain de filmer c’est ainsi qu’ils ont appréhendé ce dernier, ils l’ont envoyé à la gendarmerie. Ils étaient habillés comme des graduators du moyen âge. Le port s’etait transformé en un champ de bataille.» Raconte Check Touré avant d’ajouter que ces agents de forces de l’ordre étaient sous l’ordre du président de la République.
En poursuivant son déclaration, il a dénoncé le comportement des forces de l’ordre sur les travailleurs comme le bastonnde des femmes.«La manière dont les gens se comportaient vraiment je ne sais pas si ces gendarmes ont suivi les cours de droits humanitaires surtout que c’est leur spécialité. Parce qu en matière de droit humanitaire, la femmes doivent être protégées mais la manière dont ils bastonnaient les femmes sans état d’âme, ils insultaient les femmes, ils déshabillaient même d’autres. C’était vraiment marans.» Dénonce ce responsable du bureau syndical des travailleurs en indiquant que la société concessionnaire du port est en rapport avec l’Etat Islamique dans l’approvisionnement d’armements.
Il souligner que malgré les dénonciations de la forme et du fond du contrat de concession du port autonome de Conakry, Check Touré a apprécié la gestion de la directrice générale du port Hawa Keïta. Il mentionne également que celle-là a réalisé en une période de deux ans une recette de sept milliards trente millions d’euro (7030000000€). Une tentative de corruption à l’endroit des resposables de cette unité syndicale a également été abordé. Selon nos confrères, une somme de 100 millions de francs guinéens serait données à Check Touré lui-même en personne. Une information qu’il a nié avant d’annoncer qu’il a eut quand même des tentatives de rencontres mais qu’il a refusé.
Guinéeconstat.com Blos Köhö Koïvogui