Après l’étrange réapparition du virus Ebola, dans la sous-préfecture de Gouecké, les mesures prises par les autorités pour freiner la maladie ne semblent pas être prises au sérieux par les populations de la ville de n’zérékoré.
Le virus Ebola qui a fait sa réapparition, depuis quelques semaines et fait 5 morts, des cas suspects et quelques centaines de contacts, n’est pas entrain d’être pris au sérieux notamment en ce qui concerne le respect des mesures barrières édictées par les services sanitaires. Malgré d’énormes efforts que les autorités à tous les niveaux et les partenaires au développement sont entrain de consentir sur le terrain, le constat est alarmant quand on pense à la virilité et les modes de contamination de ce virus. On constate ça et là des regroupements d’hommes au marché, dans les mosquées, dans les églises, dans les bar, à la gare, dans les transports en commun, au cinéma, devant les kiosques dans les hôtels… pour ne citer que ceux-là. Pouvons nous prédire déjà que la situation sera sous contrôle dans un mois ? Difficile à y croire. Que doivent faire alors les autorités, si la sensibilisation dans les médias de la place n’est pas prise au sérieux par les populations ? Le dernier recours sera sera-t-il la force ? autre facteur non commun à la démocratie. Allons nous laisser la liberté à chacun de se gérer de manière libre et nuire aux libertés d’autrui ? Moquerie contre les autorités.
De toutes les façons notre mal est entrain de prendre l’échelle de l’infini. Que chacun en ce qui le concerne prenne ses responsabilités à la base (famille) pour éduquer et sensibiliser de manière progressive son entourage pour une prise de conscience commune afin de bouter hors de notre ville cet indésirable virus qui ne finit d’endeuiller notre société.
Paul Tchunguia pour guineeconstat.com